Retrouvons ensemble notre regard d'enfant.

VAGUE à L’AME… ENNUI DE VIVRE ou MAL DU SIECLE…

Jusqu’à l’adolescence on vit une période d’insouciance presque totale, l’école, les copains, les vacances… Puis vient le temps des amourettes… on commence à prendre conscience un peu de la vie, à rentrer doucement dans la cour des grands avec petites déceptions amoureuses… problèmes familiaux, mais dans certains cas, pour l’élève studieux, les études aident à reprendre le dessus.
Quand la période où l’on commence à se sentir parfois un peu « mal dans sa peau » arrive, sans chercher et trouver l’origine ou la cause, on « s’étourdit » tant bien que mal au quotidien.
Si les choses se compliquent avec parfois les deux parents qui travaillent, le rythme trépidant de la vie familiale n’apportant pas le réconfort nécessaire, alors on se laisse entraîner et cela peut être une cigarette, fumer un brin d’herbe, un peu d’alcool au cours d’une sortie en boîte, pour faire passer ce petit « malaise ». On imagine, et de plus en plus jeunes, des jeux idiots parfois dangereux, comme le foulard, ou sur Internet, et certains y laissent leur vie.
Plus on grandit et plus à la croisée des chemins on n’arrive plus à choisir la bonne voie. La société de consommation dans laquelle on plonge un peu plus chaque jour n’arrange rien, les barrières tombent comme des peaux de chagrin, parents comme enfants glissent, dérapent et s’enlisent dans les dettes sans trouver une bouée de sauvetage. Les couples se séparent faisant des enfants malheureux déchirés entre les deux…
Le vague à l’âme grandit… on s’occupe en cherchant à combler ce vide intérieur que l’on ressent, mais comme un château de cartes tout s’écroule avec quelquefois des suicides en famille, disparition, crimes et autres…. Les médecins impuissants souvent ne peuvent que prescrire des médicaments à effets secondaires divers sans que cela change grand chose.
Notre monde, dans sa folie endémique et rêvant de ce qu’il considérait comme son indépendance, a depuis longtemps exclu son Capitaine pour devenir comme un bateau sans gouvernail voguant au gré des flots dans la tourmente des eaux tumultueuses de la vie. Cependant ce Capitaine, au cœur grand et généreux, voyant la détresse des passagers offre, jour et nuit aux alentours, des canots de sauvetage, appelant avec amour et sans se lasser à quitter ce bateau où la violence, la haine, le mensonge, et l’argent comme atout principal ne cessent de grandir.
A pas de géant pourtant sa dérive continue et sa fin est inévitable. Les nouveaux maîtres à bord n’hésitent pas, pour aveugler complètement ces passagers prisonniers, à utiliser de plus en plus une nourriture frelatée composée en partie de directives de l’ancien Capitaine, tout en les enrobant habilement de principes religieux et sociaux. Les plus hésitants sont particulièrement victimes de pratiques religieuses reçues en « héritage » et qu’ils ont adoptées en toute crédulité sans aller plus loin, sans réaliser surtout qu’ils sont plus respectueux de ces rites que de celui à qui ils prétendent les adresser… Sortis de ces pratiques dont ils se remplissent, le vide qui subsiste les pousse à multiplier des libations de toutes sortes et de plus en plus importantes sans être vraiment apaisés intérieurement.
S’il nous est facile de prendre un cachet d’aspirine pour calmer des maux de tête ou de dents, il n’en est pas de même pour calmer ce mal intérieur, ce manque de quelque chose que l’on ressent et qui ne vous lâche pas… et encore moins pour le guérir.
Quand un homme meurt on dit couramment « il a rendu l’âme », Or, en termes simples si vous « rendez », c’est qu’en quelque part on vous avait « prêté »…Quand ce souffle s’en va alors en retournant à son Créateur, ce corps deviendra tout simplement poussière. Ce souffle est donc l’âme qui fait de nous un être vivant et qui ne peut être ni nourri ni soigné avec un élément physique, ni aucune matière.
Celui qui nous l’a si généreusement « prêté » doit avoir une place et la meilleure dans notre vie, comme le meilleur des parents est en droit de l’attendre. Celui assure à ses enfants une subsistance physique permettant leur croissance et leur développement.
Quant à notre Créateur, propriétaire de notre âme, en bon constructeur il nous a donné un Livre inspiré nous laissant libres de l’utiliser pour lui offrir des chants, des prières de joie, de reconnaissance pour tout ce qu’il nous offre gratuitement, comme la pluie qu’il fait tomber sur les bons comme sur les méchants, une protection qui nous échappe la plupart du temps.
De notre âme, cette demeure discrète, dont il a fait sienne à notre arrivée dans le monde, Il souhaitait nous guider et nous diriger. L’homme, hélas, dans son désir de domination, y a imposé sa propre interprétation et compréhension en asservissant les autres.
Cherchons d’abord à rencontrer notre Créateur, car Il est continuellement à l’écoute de chacun. Plus que jamais, établissons avec Lui une relation libre et personnelle, en sachant qu’un jour nous serons seul et face à Lui.

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