Retrouvons ensemble notre regard d'enfant.

Archives de octobre, 2012

Apprenons à prier… et à prier ensemble.

Quand Dieu nous dit dans sa Parole au Psaume 50 verset 14 « Offre pour sacrifices à Dieu des actions de grâces. Invoque-moi au jour de la détresse je te délivrerai et tu me glorifieras » en tant qu’Esprit pur, la meilleure prière que nous pouvons faire monter vers Lui est celle qui nous viendra du cœur.
Quand nous savons que David, cet enfant blond n’était que le berger des troupeaux de son père mais « devant Dieu un homme selon son cœur », et que Dieu envoya Samuel pour le oindre (I Samuel 13/14 l’Eternel s’est choisit un homme selon son cœur). Au nom du Dieu d’Israël, avec une simple fronde et cinq pierres polies choisies dans le torrent, ce petit David abattit le géant Goliath (I Samuel 17). Pourtant, comme nous, David péchait et a péché devant Dieu. Dans sa prière de repentance (Psaume 51 « les sacrifices qui sont agréables à Dieu, c’est un esprit brisé, O Dieu, tu ne dédaignes pas un cœur brisé et contrit), nous comprenons que si nous reconnaissons nos péchés devant Dieu en demandant humblement et sincèrement pardon que ce sera la clé qui ouvrira la porte de notre coeur… nous pourrons alors faire monter nos prières vers notre Père dont la miséricorde dure à toujours.
La Bible nous dit dans Esa 26/3 « A celui qui est ferme dans ses sentiments tu assures la paix, la paix, parce qu’il se confie en toi. Confiez-vous en l’Eternel à perpétuité, Car l’Eternel , l’Eternel est le rocher des siècles »…Avec une telle armure, nous pourrons sans crainte nous aussi faire tomber, Satan, ce « Goliath » de tous les jours que nous devons affronter, et avec l’aide de l’Esprit Saint, même éloignés les uns des autres nous pourrons, pourquoi pas prier ensemble!!!

Pourquoi est-ce si difficile à l’homme de rencontrer Dieu?

En tant qu’être humain, nous avons appris à utiliser nos yeux pour voir, et possédons le réflexe naturel de croire à ce que nous voyons.
En tant que descendants de nos premiers parents qui avaient, à la suite d’un mensonge, perdu le privilège d’être en contact direct avec Dieu, par la Bible nous avons toujours l’opportunité de le retrouver. Ce mensonge, hélas, perdure puisque le diable qui a
« gagné » cette première manche continue inlassablement son recrutement parmi ceux qui préfèrent ignorer cette porte ouverte que le Père Céleste offre à tous ses enfants.
Si de le voir avec nos yeux physiques reste toujours impossible, de lui ouvrir notre cœur pour qu’il y imprime sa parole et ses promesses nous reste accessible. Cette ouverture nous apporte d’abord et avant tout la paix intérieure. En lisant, par exemple la vision du prophète Ezéchiel nous avons la possibilité d’y découvrir en partie le monde paradisiaque où notre Père nous promet de vivre éternellement.
Nous devons simplement réaliser que l’enveloppe qui est la nôtre actuellement ne nous permet pas de voir Dieu, qui est un Esprit pur. C’est pour cela qu’Il nous invite à cette relation spirituelle, le voir avec les yeux de la foi, à savoir: croire en Lui, en ses promesses et à Son amour et qu’il nous offre en même temps le pardon gratuit de nos fautes, de nos transgressions si nous le lui demandons sincèrement, et aussi souvent que nécessaire.
Pourquoi, alors ne pas nous décharger des fardeaux que cette vie nous impose en cherchant à rencontrer ce Père plein d’amour et de patience, ce qu’Il nous témoigne chaque jour sans jamais se lasser malgré notre ingratitude envers Lui.

DEMAIN, IL SERA TROP TARD

« DEMAIN, IL SERA TROP TARD….. »

Alors, cessons de renvoyer à demain ce que nous pouvons faire le jour même….
Acquérir la paix intérieure n’est pas une utopie, nous pouvons l’acquérir si nous la cherchons. Elle est à la portée de chacun et peut être durable si nous lui donnons les supports dont elle a besoin… Quand nous l’aurons trouvée, nous devrons alors, comme pour une plante, l’arroser et l’entretenir.
Commençons simplement en regardant autour de nous, en nous. Rien ne dure dans notre monde. Une fleur, notre beauté, notre jeunesse, ce que nous construisons… tout ici bas a une fin. Savons nous seulement pourquoi ?… Pensons nous que Celui qui est à l’origine de la création l’a voulu ainsi ?… Alors, nous serions sans doute en droit de penser que tout cela a été fait sans amour puisque même la mort d’une fleur est triste, et pire la disparition de ceux que nous aimons.
En réalisant que ce souffle de vie que nous perdons quand nous mourons est avant tout esprit puisqu’on ne peut lui insuffler aucun médicament, que notre nourriture ne l’influence en rien, que son départ ou son arrivée en nous est en dehors de notre contrôle… Comment devons nous le « nourrir », quel est sont rôle, son influence sur notre comportement ? Toutes ces questions que nous pouvons nous poser, les réponses se trouvent simplement dans la Bible, ce « mode d’emploi » si nous voulons que notre vie, qui n’est qu’un passage sur cette terre, soit pleinement vécue.
Mais pourquoi faire simple avec la vérité, quand on peut faire compliquer avec le mensonge, puisque à l’origine la vie qui nous était offerte a été détruite à la suite d’un mensonge, et cet état ne fait, hélas, qu’empirer car nous refusons, rejetons toujours et encore ce manuel de vie. Son contenu a été l’objet de mille critiques, d’interdictions, de controverses, tout particulièrement de la part des dirigeants spirituels qui ont interprété les textes selon leur compréhension et ajouté des rites et des fêtes. Cette nourriture falsifiée, nous continuons encore à la prendre sans la moindre vérification.
Avons-vous, au moins, une fois essayé de lire la Bible ? Tout y est pour nous aider à trouver cette lumière dont nous avons besoin, pour nous remplir intérieurement.
Cependant, Dieu nous laisse le libre choix : la liberté de le chercher ou de l’ignorer. Quand il est dit dans II Chroniques 15 au verset 1 « L’Eternel est avec vous quand vous êtes avec lui, si vous le cherchez vous le trouverez, mais si vous l’abandonnez, Il vous abandonnera », donc quelque soit notre choix, il le respectera.
Notre monde actuel avec son lot de violence, de mensonges, de rapines et d’égoïsme est loin de nous offrir le moindre équilibre. Alors, ne soyons plus ni aveugles ni sourds, et cessons de marcher sans espoir dans les ténèbres comme dans un tunnel sans fin.

Vague à l’âme…Ennui de vivre ou Mal du Siècle

VAGUE à L’AME… ENNUI DE VIVRE ou MAL DU SIECLE…

Jusqu’à l’adolescence on vit une période d’insouciance presque totale, l’école, les copains, les vacances… Puis vient le temps des amourettes… on commence à prendre conscience un peu de la vie, à rentrer doucement dans la cour des grands avec petites déceptions amoureuses… problèmes familiaux, mais dans certains cas, pour l’élève studieux, les études aident à reprendre le dessus.
Quand la période où l’on commence à se sentir parfois un peu « mal dans sa peau » arrive, sans chercher et trouver l’origine ou la cause, on « s’étourdit » tant bien que mal au quotidien.
Si les choses se compliquent avec parfois les deux parents qui travaillent, le rythme trépidant de la vie familiale n’apportant pas le réconfort nécessaire, alors on se laisse entraîner et cela peut être une cigarette, fumer un brin d’herbe, un peu d’alcool au cours d’une sortie en boîte, pour faire passer ce petit « malaise ». On imagine, et de plus en plus jeunes, des jeux idiots parfois dangereux, comme le foulard, ou sur Internet, et certains y laissent leur vie.
Plus on grandit et plus à la croisée des chemins on n’arrive plus à choisir la bonne voie. La société de consommation dans laquelle on plonge un peu plus chaque jour n’arrange rien, les barrières tombent comme des peaux de chagrin, parents comme enfants glissent, dérapent et s’enlisent dans les dettes sans trouver une bouée de sauvetage. Les couples se séparent faisant des enfants malheureux déchirés entre les deux…
Le vague à l’âme grandit… on s’occupe en cherchant à combler ce vide intérieur que l’on ressent, mais comme un château de cartes tout s’écroule avec quelquefois des suicides en famille, disparition, crimes et autres…. Les médecins impuissants souvent ne peuvent que prescrire des médicaments à effets secondaires divers sans que cela change grand chose.
Notre monde, dans sa folie endémique et rêvant de ce qu’il considérait comme son indépendance, a depuis longtemps exclu son Capitaine pour devenir comme un bateau sans gouvernail voguant au gré des flots dans la tourmente des eaux tumultueuses de la vie. Cependant ce Capitaine, au cœur grand et généreux, voyant la détresse des passagers offre, jour et nuit aux alentours, des canots de sauvetage, appelant avec amour et sans se lasser à quitter ce bateau où la violence, la haine, le mensonge, et l’argent comme atout principal ne cessent de grandir.
A pas de géant pourtant sa dérive continue et sa fin est inévitable. Les nouveaux maîtres à bord n’hésitent pas, pour aveugler complètement ces passagers prisonniers, à utiliser de plus en plus une nourriture frelatée composée en partie de directives de l’ancien Capitaine, tout en les enrobant habilement de principes religieux et sociaux. Les plus hésitants sont particulièrement victimes de pratiques religieuses reçues en « héritage » et qu’ils ont adoptées en toute crédulité sans aller plus loin, sans réaliser surtout qu’ils sont plus respectueux de ces rites que de celui à qui ils prétendent les adresser… Sortis de ces pratiques dont ils se remplissent, le vide qui subsiste les pousse à multiplier des libations de toutes sortes et de plus en plus importantes sans être vraiment apaisés intérieurement.
S’il nous est facile de prendre un cachet d’aspirine pour calmer des maux de tête ou de dents, il n’en est pas de même pour calmer ce mal intérieur, ce manque de quelque chose que l’on ressent et qui ne vous lâche pas… et encore moins pour le guérir.
Quand un homme meurt on dit couramment « il a rendu l’âme », Or, en termes simples si vous « rendez », c’est qu’en quelque part on vous avait « prêté »…Quand ce souffle s’en va alors en retournant à son Créateur, ce corps deviendra tout simplement poussière. Ce souffle est donc l’âme qui fait de nous un être vivant et qui ne peut être ni nourri ni soigné avec un élément physique, ni aucune matière.
Celui qui nous l’a si généreusement « prêté » doit avoir une place et la meilleure dans notre vie, comme le meilleur des parents est en droit de l’attendre. Celui assure à ses enfants une subsistance physique permettant leur croissance et leur développement.
Quant à notre Créateur, propriétaire de notre âme, en bon constructeur il nous a donné un Livre inspiré nous laissant libres de l’utiliser pour lui offrir des chants, des prières de joie, de reconnaissance pour tout ce qu’il nous offre gratuitement, comme la pluie qu’il fait tomber sur les bons comme sur les méchants, une protection qui nous échappe la plupart du temps.
De notre âme, cette demeure discrète, dont il a fait sienne à notre arrivée dans le monde, Il souhaitait nous guider et nous diriger. L’homme, hélas, dans son désir de domination, y a imposé sa propre interprétation et compréhension en asservissant les autres.
Cherchons d’abord à rencontrer notre Créateur, car Il est continuellement à l’écoute de chacun. Plus que jamais, établissons avec Lui une relation libre et personnelle, en sachant qu’un jour nous serons seul et face à Lui.